Comme c'est une série que j'ai adoré, et que je vois que je ne suis pas la seule, j'ai pensé que nous pourrions en débattre au coin du feu, une tasse de thé à la main, et sans restriction puisque le titre du topic précise que toute personne s'attardant ici risque de lire des choses dévoilant la série...
Rappel de la discussion entamé dans l'autre topic :
NykkÖ a écrit :
YAZ a écrit :
Londeau-Lune a écrit :J'ai fini hier soir de visionner Ailes grises : c'est vraiment une très belle série, un animé poétique et initiateur de question tout à la fois. Il m'a semblé que les ailes entâchée de noirceur sont celle des gens qui se sont suicidés, non ? Merci YAZ pour la recommandation : c'est tout bonnement magique, comme série.
De rien ^^ Je me doutais bien que cette série te plairait, vu que je l'avais beaucoup aimée moi aussi. Ravi que tu aies pu te la procurer, elle devient de plus en plus difficile à acheter en magasin : le problème des mangas animés, c'est qu'à vouloir rester toujours à la pointe, les animes un peu plus anciens ou n'ayant pas le succès escompté passant partant bien vite aux oubliettes. Et, hélas, les meilleurs séries sont souvent celles qui ne rencontrent pas un succès massif, du moins, selon moi ^^"
J'avoue avoir adoré cette série, et la musique.... Très touchante.
Et je crois que tu as raison Londeau-Lune au sujet du pourquoi de la couleur noire des ailes. Mais je pense que ça vient aussi de la résignation, se qui rejoint ce que tu dis.Bref, c'est une série remarquable
En fait, ainsi que je l'ai dit dans un PM à YAZ,
Magnifique le scénario... Par contre j'étais assez surprise de trouver autant de références au catholicisme dans la série (Dieu, péché, etc.). Comme je le disais sur le poste série, j'y ai vu une métaphore des limbes (l'endroit où les âmes des enfants non baptisés et les suicidés se retrouvent après leur mort). Le symbolisme y est en tous les cas passionnant.
Par contre... Que deviennent les enfants "Ailes grises" ? Il y a une explication quelque part dans la série ?
Londeau-Lune a écrit :Par contre... Que deviennent les enfants "Ailes grises" ? Il y a une explication quelque part dans la série ?
Est-il possible d'imaginer que ce monde étrange et pourtant "normalement" habité soit, pour ces pitits anges, une sorte de purgatoire ? Ainsi, en faisant ses preuves dans une vie dure et humaine, ces êtres ont la possibilité de partir.
Mais bon, cela n'est qu'une explication parmi bien d'autres. Cette série a un noyau abstrait sur lequel tout repose, et je crains qu'aucune explication des auteurs ne soit donnée ^^
Ma collection de jeux (physiques et dématérialisés)
C'est ce qui en fait le charme, on peut y voir plusieurs explications, et pour ma part, il m'arrive très fréquemment de repenser à cette série. J'y puise , ainsi que dans plein d'autres séries, de l'énergie pour toujours aller de l'avant^^.
C'est toi, ce que tu vois, comme explication, Nikkö ? Je veux dire par rapport aux enfants, qui ne grandissent pas ?
De ce que j'ai compris, les enfants passent de l'autre côté du mur, mais les adultes comme Reki s'élèvent...
Par contre, je n'ai pas compris pourquoi les ailes de Rakka ne s'entachent qu'à partir du moment où elle est regrette son amie, Kuu, qui est partie : elle aurait dû être comme Reki, et naître les ailes entâchées, puisqu'elle s'est suicidée (enfin, c'est ce que je pense, quand elle évoque la solitude, la personne qui était présente et dont elle ne se rendait pas compte avant sa disparition, et qui a pris la forme d'un corbeau mort au fond d'un puits dans sa nouvelle vie).
Les taches représenteraient plus, selon moi, le sentiment de culpabilité. Lorsqu'on ne se souvient pas des peines passées, des erreurs commises, ... on ne se sent pas coupable. Certains, dans cet anime, devaient mettre du temps ^pir se rappeler de leur problèmes avant de voir des taches apparaître (d'autres non, s'en souvenant dès leur "naissance").
On pourrait aussi voir une métaphore sur l'auto-pardon : une personne, suite à un traumatisme par exemple, ressent le besoin inconscient de s'isoler, de tout reprendre à zéro, ... Ici, nous avons un monde où la barrière infranchissable pourrait être celle de l'esprit conscient. Ce monde serait donc peuplé de tous les éléments permettant de faire peu à peu reprendre conscience de la faute, et donc de pouvoir régler les choses à son propre rythme. Un coma, peut-être, ou une situation pré-mortem pour partir le coeur léger ? Un peu comme Sanitarium où tous les protagonistes sont issus de la mémoire, où l'univers est régi par des lois qui empêchent à la mémoire de retrouver tous ses souvenirs trop rapidement, ... Sitôt les souvenirs revenus, l'acceptation de la réalité telle qu'elle était amène au départ au-delà des murs.
Le départ des uns et autres serait aussi un élément motivant, le but ultime de cette épreuve, et donnant donc envie à la personne de se souvenir plus rapidement.
Ce n'est qu'une supposition, une interprétation parmi tant d'autres possibles. Farfelue, certes, mais illogique, pas forcément : régler ses comptes avec sa conscience en autarcie de la sorte n'est pas chose rare. Je vous conseille le film "Memories" (avec Ryan Philip) qui explore quelque peu ce que je propose comme éclairage hypothétique sur le scénario.
Maintenant, je ne doute pas qu'il doit y avoir au moins un site parlant de cet anime : un tour sur le Net risque fort d'ouvrir plus grandement encore les sujets et débats autour de thématiques riches, complexes et tellement humaines ^_^
Ma collection de jeux (physiques et dématérialisés)
Bin j'ai trouvé des sites, mais bon c'est surtout du descriptif, comme contenu (mais bon, ayant vu la série... bof), et il y a très peu d'avis sur cette série sur le web, honnêtement... Et encore moins d'interprétations, alors que c'est cette possibilité qui fait la richesse de la série, justement
J'ai notamment cherché à en savoir plus sur son auteur, ABe, parce que je suis persuadée qu'il a reçu une éducation catholique (pas forcément occidentale, mais résoluement catholique : il y a beaucoup de références symboliques au catholicime, ainsi que je l'ai déjà dit, en tout les cas à la bible et surtout à son exégèse des premiers siècles : notion de purgatoire, pas de définition strict du bien et du mal, etc.) Mais bon... Je lis pas un mot de japonais, malheureusement Et pas grand chose à se mettre sous la dent côte anglophone non plus...
Je suis d'accord avec Yaz, les taches arrivent parce qu'elle culpabilise. Tops culpabiliser n'apporte rien de constructif c'est vrai. Reconnaitre ses erreurs est une chose indispensable pour aller de l'avant. En revanche la culpabilité devient vite un obstacle, et souvent peut être considérer comme une forme d'égoïsme, ainsi on n'apprend plus rien et on stagne.Et comme le dit ma prof de piano "qui ne désire pas apprendre, est indigne de vivre".
En ce qui concerne les adultes, notamment le gardien du temple, je pense que c'est un condamné qui ne pourra passer le mur. Pour les autres, je crois qu'ils sont "vivants et normaux", ils sont juste là pour permettre aux ailes grises de faire ce qu'elles ont à faire.
Ce post me donne envie de revoir cette superbe série ^^
NykkÖ a écrit :
En ce qui concerne les adultes, notamment le gardien du temple, je pense que c'est un condamné qui ne pourra passer le mur.
Oui mais il est dit que les adultes haibane qui n'ont pas pu connaître l'ascension finissent rejetés de la société de Guri, la ville. On peut supposer qu'ils deviennent des Toga, mais en réalité, rien nous est dit à ce sujet dans l'animé... Et même, les Togas viennent de l'autre côté du mur, mais ça ne veut pas dire qu'ils sont forcément des haibanes qui ont connus l'ascension... Je pense que le gardien du temple, le Communicateur n'était pas forcément un haibane qui n'a pas connu l'ascension, précisément parce que ses ailes à lui sont un simulacre. En réalité, même s'il a l'air d'en savoir beaucoup, il n'en sait pas énorme, et obéit à des ordres supérieurs : ça se voit quand il prête son bâton à Rakka qui s'est foulé la cheville dans le puits... Mais ne l'aide pas à rentrer jusque chez elle (ce qui met d'ailleurs Reki hors d'elle)...
Bon ben va falloir que je la revois avant la rentrée, c'est toujours super de reregarder une série après en avoir vu d'autres
Tout ça, ça m'intrigue lol
Ah cette série que de souvenirs, j'ai vraiment été très surpris de la qualité de l'histoire, et j'ai vraiment été touché, comme indiqué, on ne sait guerre ce qui arrive réellement aux ailes grises et qui fait qu'un jour elles disparaissent sans dire mot.
Il y a vraiment une sacré inspiration derrière cette série, et beaucoup de choses laisser à la libre interprétation du spectateur au lieu de tout nous donner "mâché" on est amené à réflechir sur la signification des lieux, des événements, et finalement à un peu réfléchir sur nous même. J'ai bien sûr comme beaucoup ma théorie personelle . Mais c'est vraiement un très bel anime laissant l'action se dérouler petit à petit sans brusquerie, sans violence ou grosse scène d'action et d'explosion.
D'ailleurs que dire de cet anime sans la magnifique musique de Kow Otani qui l'accompagne et notemment le magnifique thème au piano, ainsi que les génériques vraiment sublimes, et la ponctuation par les quelques thèmes chantés. Et bien sûr j'ai un très grand souvenir de certaine scène telle celle se déroulant avec l'échange des clochettes, et surtout le mur à la fin de cet épisode qui "renvoie les sentiments reçus" en prenant une teinte surprenante sous un ciel étoilé. Ah oui cette série vaut vraiment le détour.
Poiur ceux qui serait interessé, bien qu'elle soit un eu difficile à trouver elle peut être commandé auprès de l'éditeur dybex : http://www.dybex.com/details.cfm?idvd=308 malheureusement la jolie version Collector n'est plus disponible, accompagnée d'un livret détaillant le monde de Guri et de cartes postales fort sympathiques.
Et surtout plus dommage encore en France impossible de trouver à prix corrects les artbooks ou OST de cette magnifique série.
Un peu HS mais lié à la série je vous conseille de jetter un oeil ici, le trailer d'un jeu magnifique dont le compositeur de la musique n'est autre que Kow Otani, l'occasion de découvrir un peu une autre de ses oeuvres. http://www.shadowofthecolossus.com/pop/trailer1.swf
Si une vie est sans rêve.
Quel but à cette vie ?
Si une vie est sans amour.
De quel bonheur parle-t-on?
Graphiquement, c'est assez réaliste, mais j'ai retrouvé les codes visuels caractérisant les personnages classiquement dans les animes (ça m'a fait pensé au collège fou fou fou) : les pervers ont des grosses lèvres et sont laids et gros, les dangereux (ou rusés) ont les yeux en amande très étirés et sont fins comme des épées tranchantes, les gentils ont des yeux kawaï...
Avec tous les clichés de personnages qu'on retrouvent dans la plupart des animes, et qui relativisent largement le suspens de la série, lorsqu'on en a vu quelques unes du même acabit (des recettes à succès, en réalité, c'est d'ailleurs pour ça qu'elles sont reproduites à l'infini) :
- le rebelle (Tetsuo, Mitani, qui n'est qu'une projection du premier, puis Yoshitaka, qui reprend ce rôle lorsque Hikaru change de groupe d'amis à cause de ses activités d'Insei) : un rôle endossé maintes fois dans les manga, comme par Sanosuke, dans kenshin, par exemple, ou Kyo, dans Fruit basket, mais il y en a dans quasiment chaque anime/manga, alors je ne vais pas tous les citer. Quoiqu'il en soit, ce personnage est toujours sans peur et sans reproche, un peu suicidaire dans ses attitudes décalées (l'épisode où Mitani affronte un joueur de go tricheur est assez révélateur à mes yeux en ce sens), il va toujours au bout de ses idées, quitte à faire des erreurs qu'il paye chèrement pas la suite, parfois de sa vie même.
- le loyal (Kimihiro) ; c'est le personnage qui est là pour jouer les faire valoir du héros ; toujours sympathique et mimi, dans ses idées et ses actions, un rien naïf dans sa virginité (flagrante à mes yeux dans le fait que Kimihiro se serve d'un manuel de go pour jouer ses premières parties en championnat inter-lycée), qui va se faire déflorer par l'histoire et les réaction du héros auquel il ne s'attend pas du tout (Episode où Hikaru affronte ses trois amis en même temps, par exemple : il ne s'attend pas à voir Hikaru vouloir devenir insei et donc rennoncer au championnat inter-lycée)
- l'amoureuse sans espoir (Akari) qui connaît le héros depuis l'enfance (et donc sa nature profonde, bla bla bla) ; c'est un truc qui revient beaucoup dans les animes et donc les manga. Il y a toujours une fille qui est folle d'un garçon (en général c'est le héro) depuis son enfance, qui le connaît parfaitement (Kagura, dans Fruits basket, par rapport à Kyo, mais on découvre aussi plus tard que l'héroïne, Tohru Honda a déjà rencontré Yuki le prince, dans son enfance, et Kyo, la mère de Tohru... Ce qui revient presque au même, en fait, dans la mesure où Kyoko est devenu une partie de Tohru en laissant à sa fille orpheline son enseignement plein de sagesse). A partir de là, deux options possibles : le héro tombe amoureux de quelqu'un d'autre et la fille en question est malheureuse comme une pierre jusqu'à ce qu'elle parvienne à dépasser cet amour et à tomber amoureuse de quelqu'un d'autre. Ou alors le héro se rend compte qu'elle est fait pour lui, et tombe à son tour amoureux d'elle, situation beaucoup plus rare et très peu exploitée dans les mangas, tout simplement parce qu'alors la situation du héro est menacée : il ne correspond plus à quelqu'un qui grâce à sa curiosité et son envie de découvrir ce qu'est la vie va évoluer pour devenir adulte. C'est flagrant dans Fruits Basket, par rapport à Yuki : il est amoureux de Tohru dans les premiers épisodes, mais la suite du manga permet de comprendre pourquoi cet amour ne se réalisera pas ; ce n'est pas parce que Kyo et Tohru sont véritablement amoureux l'un de l'autre ; c'est parce qu'il avait déjà rencontré Tohru dans l'enfance...
- L'initiateur, celui qui rend le héro spécial alors que ce dernier n'avait rien au départ, a priori. Ici, c'est Sai, qui joue ce rôle, et comme par hasard (ou fait exprès, tant qu'à faire) c'est le fantôme du plus célèbre joueur de go de l'histoire du japon, celui qui va transmettre sa passion du jeu à Hikaru malgré lui, parce qu'il "sent" qu'il va devenir un joueur très spécial et qu'il incarne tout ce qu'il n'a pas pu être avant de se suicider et de devenir fantôme. Ce n'est pas toujours un personnage physique, d'ailleurs, mais c'est souvent des fantômes, comme dans Princess Tutu, où c'est naturellement Drosselmeyer qui joue ce rôle. Cependant dans Full metal panic, c'est une organisation qui joue ce rôle-là, Mithrill. En tous les cas, cet archétype me fait beaucoup penser au père, ou plus exactement aux parents de la vraie vie, qui veulent en général que leur enfants accomplissent ce que eux ils n'ont pas pu faire, leur imposant inconsciemment des rails en ce sens dès leur plus jeune âge. Oui, cet archétype de personnage symbolise à mon sens une image de père absente, que le héro recherche constamment, pour avoir un modèle, et pouvoir du coup trouver les clefs pour dépasser son adversaire... D'ailleur, dans ce premier coffret, si on voit la mère de Hikaru (pas du tout supportrice des désiderata de son fils) ou son grand père (qui lui donne un petit coup de pouce, sporadiquement, mais avec qui Hikaru n'a pas vraiment de lien affectif, rien n'est dit à propos de son père, et c'est le fantôme de Sai qui s'arroge en réalité ce rôle...
- le rival ni vraiment gentil, ni vraiment méchant, Akira, en l'occurence mais très déterminé, et super fort, cela va sans dire... Le héro essaye par tous les moyens à sa disposition de se mettre à son niveau pour l'affronter enfin dans un combat final dont il doit être le vainqueur : tant qu'il n'est pas vainqueur, d'ailleurs, la série se poursuit. Ce scheme se reproduit dans la plupart des séries "lycée", ou plutôt d'adolescents : c'est le passage obligé pour le personnage principal pour devenir adulte. C'est flagrant dans Jeanne et Serge, le prince du tennis, l'école des champions... Curieusement toutes les séries ayant un sport en toile de fond. On retrouve d'ailleurs ce scheme dans Dragon ball Z : le côté défi/combat oblige le héro à se surpasser et donc à se "transformer" en adulte. Dans les séries fantastiques, très manichéennes (entre le bien ou le mal il faut choisir) c'est une variante de ce scénario qu'on retrouve fréquemment : le héro passe à un moment ou à un autre de l'autre côté du miroir, c'est-à-dire du côté du ma (généralement dans les derniers épisodes de la série) : il lui faut retrouver la foi dans le bien pour accomplir sa destinée, et donc du coup devenir adulte : Princess tutu, Chrno Crusade, DN Angel et bien d'autres n'échappent pas à ce cliché.
Du coup, je n'ai trouvé aucune originalité qui m'a fait tilt dans Hikaru no go. Pour moi, c'est un jeanne et Serge version go. Rien qu'en regardant les personnages, je sais comment l'histoire va évoluer, et je n'ai pas besoin de mater cinq coffrets pour cela.
Du coup le découpage des épisodes, conçu pour créé un suspens (n'avez vous pas remarqué qu'ils s'arrêtent en général au beau milieu d'une partie de go, au moment où le personnage principal du duel est en difficulté ? Comme ceux de Dragon ball Z, d'ailleurs, qui s'arrêtent au beau milieu d'un combat, dont on n'est pas sensé être sûr de l'issue, si vous voyez ce que je veux dire), m'a plus ennuyée qu'autre chose : ce n'est pas abouti, et c'est une série que du coup j'aurais arrêté de regarder à la télévision. J'aime mieux les découpages à la Cat's Eyes ou à la City Hunter, où l'épisodage en deux ou plusieurs parties est rare, donc du coup créé un vrai suspens, pour développer un scenario plus complexe qu'un simple épisode de 20 minutes ne peut pas traduire.
En fait, c'est une série que j'ai trouvée bourrée de clichés dont la seule originalité est la toile de fond, le jeu de go, qui me barbe autant que les échecs. Du coup, pas évident pour moi d'apprécier.
Vous prenez les ingrédient que je viens de citer dans leur intégralité ou presque, vous remplacez le jeu de go par une piste aux étoiles aux proportions respectables qui en fait presque une mini-ville, vous remplacer les personnages masculin par des personnages féminin (sauf pour le fantôme) et vous obtenez... Kaléido star !
Une série tout à fait charmante, pleine de bons sentiments et de rivalités, avec un contenu similaire : un ou deux épisodes par obstacle rencontré par le personnage principal, le "concours" pour la première place de deux rivales, dont une débutante, etc.
Et pourtant, je la préfère à Hikaru no go. Si je m'ennuyais en visionnant cette dernière, ce n'est pas le cas de celle-ci. Probablement par ce qu'une scène de cirque, c'est un peu plus dynamique qu'un plateau de go, déjà, mais aussi parce que le chara-design et la réalisation très propre me charment beaucoup plus (le studio Gonzo fait décidément de belles choses). Et puis c'est une héroïne, à proprement parler : je n'ai aucun mal à m'identifier à elle, alors que je trouvais Hikaru trop condescendant et orgueilleux pour le trouver interessant...
. Mais c'est vraiement un très bel anime laissant l'action se dérouler petit à petit sans brusquerie, sans violence ou grosse scène d'action et d'explosion.