Plan�te Aventure
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Myst 3 Exile
Développeur Presto Studios
Éditeur UbiSoft
Distributeur UbiSoft
Date 06 sep 2001
Genre Myst-Like
Vue 1ère personne 3D
Série Myst
Compatibilité Windows XP / Vista / Windows 7 / ResidualVM
Plateforme(s) Mac | PC | PlayStation 2 | Xbox
Gameplay Point & Click
PC
17.8
excellent
Solution complète par Gaétan
MYST 3, mon voyage

Ma visite à Tomahna chez Atrus avait pour but le voyage vers Releeshahn.

En l'attendant, je jetais un coup d'œil indiscret sur son bureau où je voyais entre autres choses la photo de ses fils, de mauvaise mémoire. En m'approchant du livre de Releeshahn, il entra, l'air jovial, me remettant un journal et me proposant de partir de suite. C'est alors qu'eu lieu l'irruption du voleur du livre qui en repartant fit tomber le sien. Sans réfléchir je plongeais dans ce livre, à sa poursuite. J'arrivai sur J'nanin pour voir Saavedro s'enfuir, j'apprendrais plus tard ces noms. Je le suivais mais il verrouilla une porte juste devant moi et je me retrouvais seul bloqué sur l'île, ah! C'est malin. La véritable aventure commençait maintenant.

J'nanin

Désemparé, je reviens sur mes pas, non sans observer en contrebas deux chemins possibles pour se rendre à cette tour. Un regard circulaire m'indique deux tours en forme de défense d'éléphant. Que faire ? Une exploration préalable sans toucher à quoi que ce soit et ensuite agir en conséquence. Bien vu, il y a de la marche en perspective.

Le plan de l'île est assez simple, grossièrement c'est un chemin qui fait le tour de l'île avec des accès par passerelles ou échelles. Lors de cette découverte je compte une troisième tour identique, apparemment sans accès, ça promet. Je descends jusqu'à la maison verte, splendide, c'est désert, atmosphère mystérieuse. J'ouvre sans hésitation la grille intérieure par le levier pour constater la communication avec l'autre coté. Je reviens face à une grille que j'ouvre par le bouton placé derrière moi, voilà le bureau de l'ennemi ! Sus aux indices, je suis sûr d'être devant des renseignements importants. Une boule égale quatre autres ! De l'électricité, des bonhommes, ah! Un journal très instructif. On dirait l'antre du professeur Tournesol !

Sans trop m'attarder je contourne une cage d'ascenseur que je mets en marche de l'intérieur. J'arrive à destination pour constater que je suis coincé, gros finaud. Aucune sortie et le traître qui me nargue, me prenant pour Atrus. J'ai envie de lui faire un pied de nez ! Il n'y a plus qu'à redescendre, mais comment pénétrer si tout est fermé ? Je passe un long moment inactif, lisant le livre qui ne m'indique rien. Et puis enfin une idée, pourquoi le bouton de l'ascenseur est accessible de l'extérieur ? Pardi, pour l'envoyer à vide ! Vrai, il y a un vide en dessous. C'est bien mon pote. J'y descends et là je me rappelle avoir vu ces machineries dans le livre de Saavedro. Je remets le tout dans l'ordre indiqué. En remontant, la cage effectue un demi-tour et là Saavedro fuit après avoir tout bloqué. Le système ascenseur est génial.

J'entre et je furète, curieux. Je trouve une page manquante du journal mais rien ne fonctionne. Si, un bouton bleu, je devrais déjà avoir l'habitude, et un hologramme d'Atrus se met en activité, les télescopes s'ouvrent. Vite piraté par le traître qui a tout chamboulé. Je comprends qu'il faut aller chercher trois symboles dans trois âges. Eh bien, je ne suis pas sorti de l'auberge. Je retourne aux télescopes mais je ne comprends rien aux réglages. Il me faut repartir ailleurs, et au moment de reprendre l'ascenseur, par instinct je le renvoie à vide. Bravo, une plate-forme se glisse et permet l'accès a l'autre porte. Astucieux Atrus, je peux seulement maintenant déverrouiller la porte extérieure. Retour au point de départ, je descends vers la plage, intrigué par ces pôles colorés et je me dirige vers la première tour vue en arrivant. En approchant je note un symbole incrusté dans le mur, sans en saisir le sens je mémorise. Je découvre une échelle qui conduit devant un panneau de commande. Pas compliqué de comprendre le maniement pour mettre la boule à droite et l'échelle en haut et verticale. Il y a donc un autre accès pour y aller. Je remonte et je trouve facilement le puits, l'entrée et la boule. J'ouvre la porte, déception, le plancher est cassé par Saavedro sans aucun

doute. Pourtant on voit un mouvement d'horlogerie. Je cherche en vain une solution... je vais perdre la boule si ça continue. Peut être rouler la boule dans le trou ? Trop lourde ! Eh oui j'ai le mécanisme pour cela. Aussitôt dit je redescends et après un peu de tâtonnements je bouche le trou, bingo ! J'ai le droit de boire un coup dans mon verre ! De retour devant le mouvement d'horlogerie je reste perplexe quelques secondes ! Mais bon sang mais bien sûr, c'est ce que l'on voit dans le télescope de la tour centrale. Me voilà moins stressé dans ce monde où je prends goût à résoudre les énigmes. C'est toujours mieux si on trouve ! Je cours, je vole aux télescopes et fébrile je choisis celui qui porte la bonne marque rectangulaire, je cherche les coordonnées, je centre, je fais la mise au point et je note les positions des quatre boules Intérieure à 270°, seconde à 180°, troisième à 1 IO° et extérieure à 340°.

Je me sens des ailes, je me précipite vers la tour où je mets en place mes calculs. En appuyant sur le centre, le livre descend : c'est l'entrée dans le monde d'Amatéria. J'ai le cœur qui bat, mais c'est normal. A ce niveau j'hésite : je vais à Amatéria ou je finis mes recherches sur J'nanin pour pouvoir naviguer dans n'importe lequel de ces trois mondes. J'opte pour cette dernière solution.

Je me dirige donc vers la seconde des tours mais la porte reste fermée ! La solution est liée aux pôles coloriés de toute évidence puisque devant se trouve un condenseur de lumière. Je me rappelle lors de mes reconnaissances avoir vu dans la mer un phare devant le premier pôle. Allons-y. Je tourne la croix et dans la mer l'engin pivote.

Après plusieurs tours un rayon lumineux rejoint le condenseur voisin et va droit au pôle jaune à coté, puis à la tour. J'y monte rapidement mais la porte reste fermée : chou blanc et je vois cinq boutons qui s'enfoncent sans aucun résultat, mais non sans remarquer au-dessus le symbole « feuille ». C'est sûr, tous les pôles sont concernés. Retour au pôle jaune, je le pivote: rien, encore un cran et en regardant dans le hublot je vois le pôle bleu, le rayon s'y dirige tout droit. Serait-ce une chaîne? Essayons: en suivant a chaque fois les couleurs indiquées, je fais le tour de tous les pôles pour arriver sur la porte de la tour avec une décomposition de la lumière. Et tout fier j'ouvre... rien. Pourtant ce rayon n'est pas là pour faire joli. Les boutons au-dessus sont à enfoncer, commençons dans le même ordre: jaune, bleu, vert, rouge, jaune, violet, rouge. Ouverture automatique. A l'intérieur le mouvement d'horlogerie attend le bon placement. Sans boire ni manger, bizarre... je cours aux télescopes et je cherche les réglages nécessaires avec la feuille:

Intérieure à 90°, seconde à 180°, troisième à 270° et extérieure à 200°.

Autant prendre les coordonnées avec l'oiseau pour la dernière tour.

Intérieure à 200°, seconde à 180°, troisième à 250° et extérieure à 340°.

En revenant vers la porte arc-en-ciel, surprise, la porte est fermée. Fausse alerte, c'est pour rire, il suffit de refaire le code couleur. Je peux redescendre le livre de Voltaïc. Un monde de l'électricité sans doute, calme-toi mon moi, calme-toi. Dernière tour à ouvrir, je m'y rends par la maison verte. Comment atteindre cette porte ? Assis dans l'herbe, je cherche la solution... et je m'endors !

Au réveil, je décide une quête attentive. J'arrive à coté de ce qui ressemble à un terrier dont je touche le dessus. Un animal sort regarde et rentre. Je touche une autre plante qui s'épanouit en laissant possible un passage. Pour voir, je fais ressortir l'animal qui, heureux va manger ses fruits préférés ! Il est content mais cela ne me donne pas ma solution. C'est un long moment après, ( il faut le temps aux neurones pour se placer dans le bon ordre ) que j'aperçois l'échelle à flan de rocher et à mi-hauteur une fleur qui semble réceptionner des sons. J'en obtiens plusieurs mais lorsque j'incline vers le cri de l'animal, dans mon dos se développe une rangée des mêmes fruits formant un passage vers la porte. Eurêka !

C'est un jeu d'enfant que de pénétrer jusqu'au mouvement d'horlogerie et d'établir le contact avec le livre d'Edanna. Je baigne dans une douce euphorie, mais ça ne va pas durer !

Maintenant je n'ai que l'embarras du choix, vers quel monde aller ? Je préfère conserver l'ordre de mes découvertes et en avant pour Amatéria.

Amatéria

Je me matérialise dans un monde de toute beauté, sous l'orage, à un carrefour. Il n'y a qu'un chemin donc en avant. Exploration d'abord, avant d'agir. Plus loin un livre de retour vers J'nanin, parfait. Je parcours une faille aménagée, voici une passerelle vers l'extérieur, à coté un ascenseur. Je monte, je trouve encore une feuille que sème partout Saavedro. A mes pieds une étrange machine genre goulotte sur roues et une boule faite pour la moitié que je vois de trois parts de bois et une part de cristal. De retour en bas, je continue, le cristal présent partout embellie les parois, c'est féerique.

Le couloir se termine, on voit une poutre rouge, une chaîne cassée et une peinture murale, oeuvre de Saavedro. Je me risque à passer sur les restes de carcasse, je me retrouve sur un réseau de rails. Certains ont un plancher mais pas partout et de ce fait la pagode centrale est inaccessible. Ce réseau complexe passe par des anneaux vibrants où je découvre au pied de chacun une commande. Je m'en souviendrai. Je continue mon périple à l'opposé vers un chemin qui passe devant une porte... que je pousse. Me voilà devant une console et par terre une feuille manquante du livre. J'active un levier qui soulève la machine et je surplombe toute l'île, c'est impressionnant. J'enclenche le petit levier au centre et je suis bouche bée devant ce qui se passe. Le sommet du toit de la pagode monte, comme maintenu par magnétisme et une boule de cristal en sort. Elle suit un parcours pour venir dans la machine à godets et s'éclate rapidement.

C'est facile de supposer que les chevilles vont stopper la rotation, il suffit de trouver les bons trous. Lorsque la première a sa place, je cherche la seconde suivant les essais ratés. J'obtiens par tâtonnements à gauche une cheville à 12h et une à 2h, à droite à 1Oh.

C'est magique et exaltant, la boule retourne à la pagode, je vois l'image d'un pont qui remonte et la console se replie pour m'offrir un hexagone cerclé de vert et le premier code.

Je sais où le déposer ce code que je note soigneusement. Heureux, je sors et continue à gauche le chemin qui me mène... par une échelle au croisement de départ, sur le coté que je croyais dans le vide. Ile pleine de pièges. Allons expérimenter le code. Ça marche et le plancher se soulève, j'accède au second que je n'ai pas et en repartant tout s'efface. Bon j'ai compris, c'est loin d'être gagné. Jouons au chevalier sans peur et sans fatigue, allons à cette machine entrevue du haut de l'ascenseur.

Principe identique, une console qui monte et trois taquets qui changent la position des roues. En haut la boule vue depuis le haut semble ici remplie de quatre parts de bois. Je n'ai plus qu'à jouer à l'apprenti sorcier et j'actionne. C'est énorme, cette boule qui sort du même toit et qui contrebalancée par l'autre se propulse dans la goulotte... et se brise. Mon canon pisse froid. Manifestement il me manque des éléments, ce qui ne m'empêche pas d'admirer le soleil sur les roches avec l'orage en toile de fond, splendide. M'en vais me balader plus loin vers la cabane. Et là tout ne s'éclaire pas du tout, des quartiers de bois, métal et cristal. Je passe un long moment à vide, perplexe et agacé.

Comme à l'habitude, le calme favorise la réflexion, oui c'est dans le bureau à J'nanin que j'ai vu ce sujet. Pas de tête, alors il faut des jambes mon gars. Retour au bureau pour regarder de prés l'équilibre: une mesure de métal = 4 de cristal et une de cristal = 4 de bois. Il y a aussi ce bonhomme qui équilibre deux autres, le fléau étant excentré. Retour vers la machine, je suis crevé moi, quand peut-on boire manger dormir ici ? Dans la cabane il n'y a que 2 morceaux de chaque matière. Rien ne va, il faudrait l'équivalent de 7 bois et un cristal. Trouve pas, j'ai le cerveau qui bouillonne et des bulles sortent par les oreilles. Les petits bonhommes, mais oui je peux charger deux fois plus. 7 bois et un cristal font 11 mesures, donc il faut trouver 22 mesures. Eh, un métal = 16 bois avec 2 bois et les quatre posés ça colle. Je cavale à la console, confiant dans mon affaire, je pousse à gauche le taquet et vlan! La boule éclate. Un essai à droite mais ce n'est pas logique. Mauvais, là je déprime franchement, Atrus fait moi revenir. Et l'autre qui doit se marrer. Calme et sang froid. Je refais tous les calculs mais ils sont bons, je deviens maboule. C'est en regardant le livre que mon cœur bondit. C'est écrit, le vide ne se met pas n'importe où. Je reviens à la cabane et je dispose les deux bois, le métal et laisse le vide conforme au plan. A la machine je pousse à gauche et ça marche. Je me congratule et suis récompensé par le second code entouré de jaune. La machine infernale a livré son secret, dure l'énigme, trouve-je !

Le troisième code sera fourni par la résolution de l'énigme des anneaux, mais où est la console. En face bien sûr, mais il me faut du temps pour trouver l'échelle dans la paroi à coté de la poutre rouge. Machine identique, je monte pour visualiser des dessins, les mêmes que ceux du bas. Encore une feuille semée. Je lance la boule mais elle se brise au premier anneau. Je m'en doutais! J'appuie sur chaque bouton bleu qui éteint un anneau. Je note lequel est concerné par chaque dessin.

Voyons cela sur place. Je redescends et me dirige vers le premier anneau que la boule devait traverser. Le dessin n'est pas le premier de la liste, je le place avec la flèche rouge. De retour à la console, je lance la sphère qui traverse sans encombre, mais au second boum !

Pas compliqué me semble t-il. Je repars vers l'anneau initial et je suis le parcours en mettant à chaque commande le dessin suivant. Départ à 6h, puis 12h, 8h, 2h, 1Oh, 4h. Bien vu, cette fois tout va bien et j'ai mon troisième code couleur bleue. Hourra, j'ai les trois codes. Je dégringole de l'échelle et cours devant la pagode. Je dépose chaque code et à chaque fois j'avance jusqu'à être devant l'entrée convoitée. J'entre, c'est géant. Une échelle se déplie toute seule pour me permettre l'accès au trône. J'appuie sur un bouton pour écouter le bandit de mon cœur qui se moque, se plaint. Y m'énerfe. Les problèmes ne sont pas tous résolus, je le sens. Une manette que je tire m'envoie au plafond, une nouvelle console se déploie, voilà l'énigme suivante : un chemin à constituer. Au-dessus de ma tête quatre couleurs. Les trois connues et une rouge, évidemment l'arrivée qui se trouve devant moi.

Donc je dois faire un parcours en passant par chaque couleur. Je commence par laquelle ? Je fais un essai quelconque et regarde la boule qui sort venir se briser après être passée par deux des mécanismes. J'essaie divers parcours et des départs sur toutes les couleurs. Résultat : il doit y avoir une réserve inépuisable à la vue de ma consommation de boule de cristal. En fait, il n'y a qu'une solution, qu'un chemin. Il faut partir du bleu et tracer le parcours en passant par le jaune, sortir de celui-ci pour aller au vert puis au rouge, pas d'autre solution. Un clic sur le bleu et stupeur c'est moi-même qui pars dans la boule. C'est le voyage fantastique, je passe par les trois mécanismes, traverse la pagode entre temps et les ponts se remontent au fur et à mesure. A l'arrivée un symbole se dessine que j'empoche et par un livre je reviens à J'nanin. Mes neurones sont survoltés, je comprends de suite qu'il me faut poser le symbole dans la machine comme vu faire par Saavedro. La cage au centre monte à niveau et j'ai droit au discours. Où puis-je me reposer avant de partir pour Voltaïc ?

Voltaïc

J'arrive sur une île étrange, qui semble être une mine dans un désert. Je fais une visite rapide pour me rendre compte par où il faut commencer. Au point d'arrivée rien ne fonctionne sinon un livre de retour vers J'nanin, on ne sait jamais. Je m'engage dans un couloir sur un trottoir métallique suspendu qui débouche droit sur un cratère où rien ne fonctionne non plus. Je reviens sur mes pas pour suivre un couloir à ma gauche, et je m'écrase le nez sur une porte bien fermée. Le couloir continue, espérons que là il y aura des indices.

Un puits où je peux voir un tableau synoptique, témoins éteints et en face une échelle qui débouche sur un volant, commandant sans aucun doute une lourde porte devant une turbine. Voilà l'endroit producteur de courant. Ne touchons à rien pour l'instant. Je continue pour rencontrer une porte ronde comme celle vu au départ, que l'on ne peut ouvrir, ben voyons et à coté un puits muni d'une échelle mais rempli d'eau. Sans réfléchir plus longtemps je vais tourner le volant de l'écluse. Peste, cela fait du baroufle. Voyons sur le tableau synoptique : premier témoin allumé, mais en passant, presque à l'entrée, un hublot cassé me permet de pousser la commande des ailettes, et ça tourne mais c'est tout ! Au bout puisque la porte est poussée le puits doit être à sec, eh! Oui c'est exact. Je glisse le long de l'échelle en sportif accompli... sans gloire puisque je suis seul. Une porte, une manivelle mais impossible de mettre le système en position ! Bah! Me dis-je, mais la réflexion est trop courte ! alors " je pense donc j'y suis". Le système ne s'enclenche que si la turbine est immobile ! Ah! mais. J'arrête tout sinon je ne peux pas attraper la commande des ailettes. Je remets la porte en position et vais de suite à la manivelle. C'est bien cela. Avec les ailettes positionnées je vois deux témoins sur le tableau. Au fond, un témoin vert sur la porte circulaire.

Devant elle je tourne sur place, curieux effet qui me surprend. J'ouvre et en bas, le renégat me tient un discours mais sans me laisser impressionner je suis les câbles qui véhiculent ou véhiculeront le courant. Au bout je surplombe une vaste salle occupée par une machine pentagonale. Les portes sont marquées en écriture Danne, souvenir du monde de Riven. Il règne un silence impressionnant. Je note un clavier de commande, trois anneaux peuvent coulisser dans les deux sens et font le tour de l'engin comme je le vérifie de suite. Le but évident c'est de les relier verticalement, tous. Je compte le nombre de crans sur un tour : 20. My good ! Cela fait 20 X 20 X 20 possibilités. Non, impossible de procéder de cette manière. Décidément Saavedro est roi pour perdre ses feuilles, j'en trouve encore une. Bon, revenons au problème. Je me gratte la tête pour aérer les idées, oui il faut chercher la première position qui relie correctement le haut sur les cinq portes et procéder de même pour le bas, ensuite il suffira de trouver la position du milieu. Et bingo avec le second cran en haut le cinquième en bas et le premier au milieu. Tout se ferme et ça crépite là haut. Alors nous sommes au courant !

En repassant devant les témoins j'en vois quatre d'allumés. Manque je crois la petite île où j'ai atterri au départ. La porte du petit couloir reste pourtant fermée, cela m'intrigue. Je continue à droite en sortant. Voyons voir disait l'aveugle à son frère qui était sourd, es-ce que l'ascenseur fonctionne, oui. Je marche doucement sur ces passerelles, sans être rassuré et je m'arrête devant un levier. Cela ouvre le grand diaphragme... qui se referme de suite. Y a un os dans le bouillon! Allons plus loin. Je remarque un long câble, le même sans doute que j'ai vu au départ. Voilà une nacelle suspendue à un ballon, l'accès est détruit. Je découvre une cabine, des vannes, un levier, un volant mais rien ne fonctionne. On dirait des commandes de vapeur. Je poursuis mes investigations en haut d'une échelle et je passe à travers le diaphragme. Pourquoi existe t-il une passerelle ici ? Il me semble voir de l'autre coté, au loin quelque chose. Allez mon ami, ne te dégonfle pas. Me voilà rampant sur une grosse conduite, la sueur est à la mesure de ma peur. Au bout je peux me glisser à l'intérieur d'un conduit d'aération et ressort dans une petite salle. J'ai gagné, mais quoi ? Une porte est à déverrouiller, c'est celle qui restait bloquée, bon je progresse. Que cet âge me semble aride, plein de solitude et compliqué !

Devant une fenêtre je reste éberlué. Je vois l'antre de vulcain ma parole, des machines gigantesques éclairées par une lave rougeâtre, ce que je constate en descendant. J'ose manipuler une commande avec une boule rouge, goupillée en latéral par le traître. Il faut avouer que cet homme agressif a eu bien des malheurs. Je tourne donc cette boule rouge et un panneau se baisse, la lave disparaît et je peux pénétrer par le bas dans cet enfer. Gloupss ! Une passerelle supporte la même commande qu'en haut. Diable ! C'est le cas de le dire. Dans mon dos la porte s'est refermée. J'ai le trouillomètre à zéro, mais courage, il faut oser.

Après quelques manipulations, je finis par piger, enfin.

Sur la commande, un tour dans le sens des aiguilles d'une montre, tout s'élève à mi-course. Un coup en latéral vers la gauche et le mécanisme change de coté. Sens inverse et j'accède à une niche avec un interrupteur. Ah! C'est la mise en marche d'un ventilateur. Je refais un tour dans le bon sens puis remets le mécanisme à droite. Sens inverse encore une fois et je me retrouve en bas. Je remets le mécanisme à gauche pour commander depuis le haut et je m'enfuis. La porte consent à s'ouvrir, une chance pour moi. De retour devant la commande, j'actionne pour remettre comme au départ mais le ventilateur tourne et je ne sais pas pourquoi ! Je fais le grand tour, trop angoissé à l'idée de ramper de nouveau sur la conduite. Surprise, les vannes laissent passer de l'air chaud, ah! Mais voilà le pourquoi. Tout s'explique et vraisemblablement c'est pour gonfler le ballon.

Me revoilà plongé dans les problèmes avec ces vannes et je mets un temps infini pour comprendre le fonctionnement. La vanne bloquée monte la pression à 10, c'est visible et les autres vannes de 10 en 10. Le bon chiffre est marqué : 19. Dans la zone jaune le levier nous fait monter d'un étage où les vannes commandent de 4 en 4. Dans la zone rouge on remonte encore pour avoir des pressions de 1 en 1. La descente est toujours possible. Maintenant je pige : il faut 19 donc 1 0 (vanne bloquée) + 4 + 4 + 1. Un jeu d'enfant à ce stade là ! La grosse vanne à gauche de la cabine envoie l'air chaud dans le ballon qui gonfle et se propulse contre le grand diaphragme. Evident mon cher Watson, il suffit d'aller l'ouvrir pour le faire partir, mais comment je monte dedans moi ? Pas de panique, il s'arrête tout seul, je monte et en avant pour un petit voyage qui me mène effectivement au départ. Descendez, on vous demande, je pousse un levier et là stupeur, un spectacle auquel je n'étais pas préparé. L'île se détache et flotte comme soutenue par magnétisme, ahurissant ! Revenu de ma surprise je remonte dans la nacelle et me propulse jusque vers la porte avec son témoin vert. Cela fonctionne. Je rentre et descends dans un puits. En bas, une porte me dévoile un symbole dessiné par les cailloux flottants, ce que je m'empresse de noter. Je trouve un panneau coulissant et le livre de retour à J'nanin. Comme précédemment, je dépose le symbole dans la machine et la cage s'ouvre. Le livre, toujours inaccessible et Saavedro réclame le dernier symbole. Je suis épuisé mais il me faut partir pour Edanna.

Edanna

Une île, une forêt, pas possible de visiter l'ensemble alors progressons. Je donne un coup d'œil dans une plante télescope et j'aperçois un livre de liaison dans les branchages, sûrement le définitif. Sans autre choix, je monte sur la plante en spirale, encore une plante télescope qui indique le nid d'un gros oiseau et je revois dessous l'endroit où se trouve le livre. Je vois également une plante qui plonge ses racines dans une vasque d'eau, à retenir.

Plus loin un bulbe rempli d'eau et une plante spirale mais rétractée. Au-delà une palme qui arrête les rayons du soleil, je la touche et elle se recroqueville. Le livre de retour est là! Pour expérimenter je dirige la plante à lentille vers le bulbe, en plein dans le mille, ça explose et la plante spirale se déploie. Je n'ai plus qu'à descendre. Là c'est possible d'explorer, je passe du temps. Bizarre, un poisson électrique est prisonnier. En dessous je touche des épines et la plante aspire l'eau et le poisson. Pour lui, mis à part un voyage, c'est une prison pour une autre. Je suis attiré par la lumière jaune, tiens une page perdue, et un tronc d'arbre envahi par la mousse de bernache, déjà vue à J'nanin. Je franchis le rondin et par jeu je tire sur une torsade qui éclaire une fougère. Du coup celle-ci se déroule, je n'ai plus qu'à passer.

Je remarque deux choses : une poignée reliée à un piège situé au-delà d'un abîme, et une liane servant de balançoire. J'essaie un saut vers le rondin, impossible, un saut vers piège, là ça marche mais voilà un problème. Des fruits sont à ma main, j'en prends un et le pose dessous

le piège. Rien ne se passe. Je suis trop prés, il vaut mieux aller déclencher le piège par l'autre poignée, d'où son utilité. Mais comment repartir ? Je finis par découvrir une glissade et par le couloir bleuté je me retrouve au bon endroit. Une bestiole arrive mange le fruit et je tire la poignée. Je me prends pour David Crockett, jusqu'au moment où je soulève le piège pour voir la bestiole s'enfuir. C'est malin! D'autant que je recommence trois fois avant d'essayer de poser le fruit plus loin, ce qui fait que le piège barre la route à ma bête qui vient sur le tronc et comme sur J'nanin la mousse grossit et le tronc casse. Je peux sauter avec la liane et en tirant sur la fleur la fougère se déroule.

Un peu plus loin je suis consterné de voir l'oiseau prisonnier dans l'attrape-mouches. Dans le bureau de Saavedro je me rappelle qu'une décharge électrique ouvrait la plante et j'ai justement un poisson survolté à souhait ! J'ai fait preuve de mémoire mais dans cette forêt je trouve très difficilement mon chemin. Une fois sur deux je me fourvoie !

En allant vers l'océan je fais un crochet vers la gauche pour me trouver devant une peinture murale. A coté je touche un autre bulbe et un poisson, un! Face à l'œuvre de Saavedro j'aperçois les racines de l'attrape-mouches et un chemin entre elles, et un autre à droite.

C'est vraiment l'enfer vert, la jungle. Cet enchevêtrement me fait râler. Courageusement le râleur descend par le chemin du centre pour tomber sur, devinez quoi ? Un bulbe aspirateur de poisson ! Après l'arrivée de la torpille je contourne par la gauche, j'écoute en passant les plaintes du renégat et repart à gauche. Arrêt devant une fougère enroulée a qui il faudra fournir de la lumière. Retour vers la peinture pour prendre le chemin à droite. Je trouve rapidement de magnifiques orchidées. La première semble orientée vers la quatrième à coté d'une lentille incandescente. Voyons la troisième en plein soleil, je la règle vers la seconde et celle-ci vers la fougère qui se déplie ! Tout cela me demande un temps fou, de nombreux essais. A qui l'honneur de passer ? Comme je suis seul, c'est moi qui passe et je traverse une branche creuse, très jolie. Je passe devant une plante à lentille et j'ai une idée... lumineuse.

Je peux me servir du rayon pour crever la poche du poisson qui électrisera l'attrape-mouches et du coup l'oiseau sera libre. Mon bon cœur... mais avec l'espoir que ce ne soit pas perdu.

Je vais jusqu'à l'orchidée et l'oriente sur la lentille et je repars vers la troisième, au soleil, pour la diriger sur la première. Sensationnel, ça fonctionne et l'oiseau s'envole, hourra! Mais je garde la tête froide car je pense à replacer l'orientation pour avoir l'accès à la branche creuse, eh! Oui. A la fin du tunnel, en me tournant vers un morceau de ciel, je découvre un chemin, une nouvelle page du livre et une balançoire qui me permet de descendre, ouf !

Une reconnaissance des lieux me permet plusieurs remarques. Sur le coté droit à l'arrivée de la balançoire, il existe une plante qui remonte d'où l'on vient. A deux pas une arche. Une zone avec une fleur géante fermée, et au bout une orchidée. En partant de cette arche à quatre pas à gauche une ouverture nous immerge dans un autre marais. Là une fleur géante ouverte avec des insectes au-dessus. En continuant d'un coté une racine bleue qui mène à la fleur fermée et de l'autre une palme rétractile. Le jeu n'est pas compliqué, comme vu dans le bureau s'il faut de la lumière à la fleur, il lui faut également des insectes. Au moyen de l'orchidée, qui n'est là que pour cela, je dirige le foyer de lumière sur les bourgeons. Maintenant il faut ramener les insectes, donc priver de lumière l'autre fleur. Je marche ( commence à être crevé moi !) vers la palme et en la touchant elle se redresse, bouchant la luminosité. Allez, un effort, je cours vers la racine bleue, je secoue à la base de la fleur le bulbe à spores et les insectes s'en vont vers l'autre fleur qui s'ouvre. C'est gagné, bravo mon coco.

Il n'y a plus qu'à monter dans la fleur au fond de la racine et secouer les fruits sans oublier de prendre au passage une page abandonnée. Tout cela me paraît assez logique mais j'ignore ce qui va se passer ! Voilà la surprise, c'est l'oiseau qui alerté et reconnaissant sans doute m'emmène à son nid, merci Monsieur l'oiseau.

Au nid, une glissade m'entraîne vers le livre de retour à J'nanin avec en prime le dernier symbole que je cherchais. J'ai l'habitude maintenant et je dépose la feuille dans la machine ce

qui déclenche les félicitations d'Atrus, je les prends pour moi. Une passerelle me permet de m'approcher du livre tant convoité. Billet de passage pour Narayan. Je n'aurais donc jamais fini ? En avant pour un monde inconnu, pourvu qu'il soit hospitalier.

Narayan

Je me retrouve dans une pièce, j'en fait le tour mais il me semble que rien ne fonctionne. Je grimpe l'escalier mais à peine arrivé, Saavedro sort et reconnaît sa méprise, il attendait Atrus. Il me paraît désespéré, me certifie que nous sommes prisonniers et s'enferme.

De fait, je me rends compte que nous sommes entourés d'un bouclier. Pendant que je suis là je regarde partout et je pousse une commande. Je joue un peu à l'apprenti sorcier. Je redescends pour constater que le courant est rétabli. Deux consoles avec une commande centrale qui inverse l'alimentation. A l'extérieur, une cabine attend pour partir mais l'accès en est interdit par un autre bouclier. Il y a aussi ces tentures avec des symboles sous titrés auxquels je ne comprends rien! Je soulève une console et l'ouvre. Celle de gauche a trois ensembles de lignes et je fais aisément la relation avec ceux exposés au mur. Celle de droite n'a qu'un ensemble,

Voilà ce que voulait dire Saavedro, le problème est ardu. Il me faut une idée et une bonne. Je cherche, je m'énerve et bien sûr c'est pire. Avec le temps il me vient un embryon d'idée. Atrus disait que Narayan ne présentait pas de problème majeur. Et si c'était marqué dans son livre ? Je parcours ses écrits et je remarque des phrases en caractères plus gras. Quatre phrases pour être précis, ce qui correspond aux quatre ensembles des consoles.

1. L'énergie active (alimente ) le futur du mouvement.

2. La nature veut ( encourage ) une mutuelle ( réciproque ) dépendance.

3. Le dynamisme des forces exhorte ( incite ) au changement.

4. L'équilibre des systèmes stimule la civilisation.

Les trois premières à la console de gauche. Il me reste à chercher les glyphes correspondant à ces mots. Il est bon de remarquer que les symboles trouvés dans les différents âges concordent avec ceux-ci. Je choisis l'ensemble du haut de la console pour la première phrase et en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre. La seconde à droite en dessous et la

troisième phrase à gauche.

C'est avec une surprise mêlée de fierté que je vois les lignes s'allumer en blanc et le bouclier intérieur s'effacer. Je descends au sous-sol où je visualise les mots de la quatrième phrase et les glyphes adéquats. Je prends aussi le livre de Tomahna. Je suis heureux, je sens la fin qui approche. Montant quatre à quatre les marches, je dépose le mantra sur la console de droite après avoir permuté la commande, ce qui matérialise le bouclier intérieur !

Là c'est le bonheur, le bouclier extérieur s'efface. Ce bonheur est gâché par l'intrusion de Saavedro, je l'avais oublié celui-là. Il est estomaqué et me propose sa liberté contre le livre de Releeshahn et sort devant la cabine. Gros dilemme pour moi. Si je change la commande il pourra partir et gardera le livre. Si j'abaisse le bouclier intérieur, il ne voudra pas me rendre le livre. Je n'ai qu'une solution. Avant qu'il ne se rende compte de quoi que ce soit, je m'élance en haut et coupe le courant, les deux boucliers sont actifs. Je suis en position de force et il ne lui reste plus qu'à me rendre le livre s'il veut partir. Ensuite, considérant toutes ses souffrances, je relève le bouclier extérieur avant de plonger dans Tomahna.

Au retour, Atrus et sa femme m'expliquent que le livre de J'nanin a brûlé et qu'ils ne pouvaient rien faire. Leur joie est immense et mon aventure se termine enfin.