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L'Amerzone Le Testament de l'explorateur
Développeur Microids
Éditeur Microids
Distributeur Mindscape
Date 18 mar 1999
Genre Mystère
Vue 1ère personne 3D
Série
Compatibilité Windows 98 / Windows XP / Vista / Windows 7 / Windows 8
Plateforme(s) Android | iPad | Mac | PC | PlayStation 1
Gameplay Point & Click
Test par Makidoo
L’Amerzone est tout d’abord une aventure de l’inspecteur Canardo (bande-dessinée de benoît Sokal), mais le jeu ne reprend pas fidèlement cette histoire, mais c’est bien à un jeu vidéo à part entière que nous aurons droit.

Aventure à la première personne, les graphismes sont entièrement en 3D pré-calculée, avec une vision à 360°.

On incarne dans cette histoire un jeune journaliste contemporain, chargé par un vieil explorateur mourant, Alexandre Valembois, d’accomplir un périple qu’il ne peut plus assumer. On se retrouve au début de cette aventure dans un phare breton isolé, et la parenté avec Myst ne se fait pas attendre en terme de résolution d’énigmes. En effet, tout le jeu est basé sur la réflexion, la logique et l’observation.

Tout se joue à la souris, en point & click, le curseur changeant de forme quand une interaction avec un objet est possible, à travers de nombreux décors très travaillés (bien qu’ayant un peu vieilli), une musique soignée, et de nombreuses (et belles) cinématiques favorisent une excellente immersion dans le jeu.

L’Amerzone est un « voyage joué », on prend rapidement plaisir à se laisser guider par cette quête, admirant les nombreux lieux visités, croisant quelques personnages de temps en temps, en résolvant les différents puzzles que nous réserve le jeu. C’est justement au niveau des énigmes que le jeu révèle ses faiblesses, car elles ne sont pas franchement difficiles, et du coup la longévité du jeu s’en ressent. En effet, il ne vous faudra en tout et pour tout qu’approximativement 5-6 heures pour en venir à bout, et c’est plutôt dommage compte tenu de la qualité de l’intrigue et la beauté des décors, car on aurait souhaité pouvoir prolonger le voyage un peu plus longtemps. Seul le passage sur l’île avec le scaphandrier peut s’avérer un peu laborieux, en terme d’orientation et de repérage sous-marin...

Les dialogues, peu nombreux sont de bonne facture, ainsi que les bruitages, favorisant là encore le réalisme et la crédibilité de l’univers poétique de l’Amerzone, sorte de clone imaginaire de nos contrées amazoniennes...Ajoutons à cela une imagination florissante en matière de machines que Jules Verne n’aurait pas renié, et surtout un formidable bestiaire fictif, concocté par Benoît Sokal.

L’Amerzone n’en demeure pas moins un jeu très agréable, il faut très peu de temps pour adopter son univers à la fois réaliste et poétique, et se laisser guider par ce voyage parsemé d’énigmes. De beaux décors ponctués par des belles cinématiques sont une des qualités de ce jeu, mais il reste néanmoins que la longévité du jeu (dû à des énigmes parfois trop simples) est un de ses points faibles. Mais il serait tout de même dommage de passer à côté de ce beau voyage, car sa conclusion en vaut la chandelle...

Ce test de Makidoo provient du Sanctuaire de l'Aventure, qui a fermé ses portes en septembre 2009