Jeu très agréable et très classique, je rejoins l'avis général : c'est le meilleur de toute la série grâce à l'association des deux vues, l'élimination des épreuves chrono et surtout d'infiltration ainsi qu'un déplacement sur carte très pratique. La vue à la première personne est extrêmement fluide et immersive et quand la nausée arrive la molette permet le passage à la troisième personne presque instantanément. Pourtant j'aurai préféré un opus avec le moteur 2.5D de La Boucle d'Argent car ici la 3D crée de nombreux angles morts et j'ai eu tendance à utiliser de nombreuses fois la touche indice pour éviter le tournis. Question nausée par contre chapeau pour l'ambiance car le dégoût est arrivé au final des reconstitutions. Même Watson est allé chercher la corbeille mais là ce n'est pas très crédible vu qu'il est médecin. Le bon docteur est encore un peu trop caricaturé à mon goût et loin de l'archétype des livres si bien retranscrit dans la série des 80's. Bon doublage, musique sympa mais recyclée, énigmes plutôt simples si on prend le temps d’assimiler la consigne plus ou moins implicite. Deux mini-jeux (très faciles) qui tombent un peu à plat : la serrure et l'aimant. Très bon système de déduction qui titillent les neurones je plussoie sa conservation et son amélioration. Une fin d'une logique imaginaire implacable et enfin une explication pour l'improbable approche fantastique du casual : ''le chien des Baskerville'' ^^ ! Cet épisode est aussi idéal pour s'initier à l'aventure et ou la série.

Ayant plus ou moins détesté La Nuit des Sacrifiés, m'étant ennuyée avec l'insipide Arsène Lupin, j'avais fait l'impasse sur celui-ci.
Et puis, ayant apprécié l'admirable Testament, j'ai décidé de donner une chance à Jack l’Éventreur.

Bilan: un bon jeu, l'ancêtre du Testament (dont beaucoup d'éléments et de personnages sont déjà présents ici) juste moins abouti.

D'une bonne longueur, graphiquement plaisant, ne nécessitant aucune aide extérieure mais avec des énigmes qui font sens et qui demandent un peu de réflexion quand même.
On suit avec plaisir et intérêt la progression de l'enquête dans les rues de Londres, en savourant l'humour et la dynamique ''vieux couple'' de la relation Holmes/Watson.
Je ne dirai rien de la fin mais bravo pour avoir trouvé un moyen futé de donner une fin au jeu malgré les contraintes évidentes (célèbre histoire vraie non résolue).

(Avertissement: pas du tout malsain, comme l'était la Nuit des Sacrifiés, mais pas destiné aux plus jeunes pour autant, pas mal de sang, thèmes adultes, etc.)

Bref, indispensable, non, mais à recommander sans hésitation à tous les fans de jeux d'aventure.

Très déçu par ce Sherlock Holmes !

Je lui préfère mille fois le dernier opus ''le testament de sherlock holmes''.
Le joueur est souvent amené à remplir des tâches et des services ridicules (trouver de la bouffe pour chat, retrouver une canne...), Sherlock est parfois totalement anéanti face à des obstacles tel qu'un... tonneau.

Quant aux énigmes, c'est le festival : certaines n'ont ni queue ni tête (ex : le crochetage de la porte de police), d'autres partent sur de bonnes idées mais sont bien trop faciles : je pense notamment aux échelles de temps et aux déductions qui ne nécessitent aucune réflexion. Pire, la déduction finale où il faut identifier Jack l'Eventreur consiste juste à glisser des indices tout faits sous chaque visage et voir si le résultat est rouge ou vert...

Au final, c'est plus Sherlock Holmes qui résout l'enquête que le joueur lui-même.
Une grosse déception pour ce titre qui aurait pu être un duel mythique entre le meilleur détective et l'un des plus célèbres meurtriers de l'histoire.

Opus magistral, le meilleur des cinq, sans être parfait...Bon, n'étant pas un puriste, les graphismes m'impressionnent toujours autant, bien qu'ils recyclent des personnages (mêmes acteurs peut-être). SH vs Jack l'ev. prend le meilleur de La boucle d'argent (enquête policière rationnelle) et le meilleur de La nuit des sacrifiés (aventure). Le scénario était déjà établi puisqu'il s'agit de la véritable affaire, mais les concepteurs du jeu ont réalisé une adaptation surprenante dans sa fidélité et dans sa dramatisation. Ils arrivent même à offrir une fin crédible pour une affaire irrésolue. Au final, le coktail Enquête + Aventure + Psychologie des personnages + Humour marche toujours et cet opus est le meilleur dans ce genre! On déplorera juste les petites énigmes insolubles...

Cette nouvelle enquête fait suite à l’affaire de « la nuit des sacrifiés » que j’avais bien aimée.
Globalement j’ai beaucoup apprécié SH contre JE bien que mon unique déception se résume au fait qu’il n’y a pas d’évolution manifeste du gameplay. Je le déplore car malgré une atmosphère volontairement réaliste du plus pauvre et du plus funeste des quartiers londoniens sous l’époque de la reine Victoria, il faut malheureusement se contenter d’un graphisme moyen lorsque nos héros déambulent dans les rues humides et les taudis de White Chapel. Cependant l’enquête n’en est pas moins passionnante, intelligemment construite jusqu’à un dénouement relativement probant (une fois l’identité du meurtrier révélée, les motivations psychologiques de ce dernier paraissent logiques dans le contexte du jeu. Car il est bien évident que le profil et les pulsions de ce tueur fictif sont bien en deçà de la perversion effroyable du psychopathe qui sévit réellement à White Chapel). Face à l’atrocité des crimes et à l’abondance des personnes misérables souvent à la verve crasseuse, notre détective n’en conservera pas moins tout son flegme et sa capacité de raisonnement. D’ailleurs, la reconstitution des meurtres est plutôt fidèle aux rapports de l’époque.
En conclusion, je suis assez partagée sur ce titre car bien qu’il souffre d’une absence d’amélioration du gameplay (les concepteurs semblent être bien à l’aise dans leurs pantoufles) ainsi que d’une bande sonore peu immersive, il est pourtant prenant. Mais bon, la sensation de « peu mieux faire » persiste face à la plus grande affaire criminelle jamais résolue.
Et je profite de cet instant pour vous recommander la lecture de « Jack l’éventreur, affaire classée » de Patricia Cornwell. Si l’on fait abstraction que Cornwell est une auteur à succès de thrillers, force est de constater le travail intense d’investigation qu’elle a menée sur ces meurtres que seul peut commettre un esprit pervers et narcissique totalement dénué d’affect. Elle étaye un maximum ses recherches, et le cheminement de son analyse devient malgré soi une évidence. Sans oublier les détails de cette profonde misère humaine. Il n'est pas étonnant de constater qu'à cette époque combien les techniques en médecine légale n'en étaient qu'à leur balbutiement ; l’absence des méthodes de profilage faisait cruellement défaut ; les très mauvais réflexes de la police effaçaient de multiples indices ou passaient à côté de précieux. Il était impossible à l’époque de capturer un dément d’une férocité aussi intense. Livre troublant, violent et convaincant. Si cette personnalité qu’elle identifie et analyse sans équivoque comme étant le véritable JE, sa démence et sa haine font froid dans le dos mais son manque de courage pour dépouiller ainsi la vie d’êtres fragiles et miséreux est méprisable au plus haut point.

Mamma mia! Alors là, bluffé ! Magnifique ! Splendide ! Époustouflant ! Mais quel fantastique travail de recherche et d’adaptation pour mélanger fiction et réalité aussi formidablement. On n’y croit. Le précédent opus était déjà très bon, là ils se sont surpassés. L’enquête est passionnante de bout en bout, impossible de décrocher. L’ambiance de Whitechapel à l’air victorienne est bien reconstituée, les rues sont bondées comme dans la réalité. Les actions, les lieux sont variés. Toutes les reconstituions, déductions et autres sont très bien réalisées. Cet opus est plus simple que les précédents, un peu trop par moment (sauf pour les casse-tête qui sont enfin faisable sans aide). Bon il y a bien quelques défauts notamment au niveau graphique : je trouve ça dommage de voir encore des personnages qui se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Mais bon ça n’enlève en rien l’intérêt du jeu qui est formidable. Je le dis franchement, je crois que c’est l’un des meilleurs jeux d’aventure auquel j’ai pu jouer. Chapeau !

C'est le seul Sherlock Holmes auquel j'ai joué jusqu'à présent et d'après la communauté ''Adventure's addict & no life'', il serait le meilleur de la saga.
Malgré des graphismes quelconques fignolés par des Inuits chaussés de lunettes à triple foyer, le scénario est captivant. On laisse les heures défilées sans impatience pour découvrir le fin mot de l'histoire et l'identité de cet Émile Louis du XIX ° siècle.
Le légendaire quartier de Whitechapel est dépeint dans une ambiance glauque : immeubles insalubres, pouilleux alcooliques, épidémie de syphilis et une palette de personnages vulgaires (pour contraster avec l'éducation jésuitique et l'intelligence supérieure de Sherlock).
Les énigmes posées s'intègrent avec brio à l'intrigue, pas une, d'après mes souvenirs, n’est à côté de la plaque.
Les dialogues sont soignés et font ressortir à merveille la psychologie des personnages. La musique est bof bof, elle n'amène rien à l'ambiance.
Par contre, le gameplay souffre d'insupportable défaut. Quelques visages figés, alors que le personnage est sensé parler. Des personnages qui continuent d'articulés alors que le dialogue audible est fini depuis trois-quatre secondes. Des temps de réaction longuets pour passer un dialogue.

Que voilà un bon jeu qui me réconcilie avec la série des Sherlock, après les très décevant ''la nuit des sacrifiés'' et Arsène Lupin.
Une ambiance des plus magnifique, le quartier de Whitechaple est terrifiant l'amibiance est superbement bien retranscrite, fabuleux.
Et puis quel scénario mélanger Sherlock Holmes et Jack l'éventreur est tout simplement génial. Ce personnage fictif qu'est Sherlock Holmes est superbement intégré dans l'histoire véridique de jack l'Eventreur.
Son seul défaut c'est comme tout les jeux d'aventure moderne il est bien trop court et trop facile.
Ca n'en reste pour moi sans conteste le meilleur Sherlock Holmes avec la boucle d'argent. A faire et à refaire !